observations 31 août 2006

À 17:28, je m'installe avec la caméra pour prendre des photos du mâle colibri, à partir de la cuisine. Aussitôt prêt, le colibri quitte son perchoir (il était dans l'épinette) et vient butiner à l'abreuvoir. Il est tout près, j'entends le bourdonnement de ses ailes. Au même moment, je suis très surpris de voir un autre colibri, un jeune sans doute, dans l'épinette; en fait, il observe un Roselin familier qui est caché. Assez drôle de voir ça, le roselin sur une branche et le colibri à quelques centimètres qui fait du surplace.

Surpris parce que je pensais que le mâle à l'abreuvoir l'aurait vu et qu'il aurait immédiatement fait une poursuite. Mais c'est quand le mâle se dirige vers l'épinette pour se percher que finalement il voit l'intrus. Une poursuite commence mais le jeune esquive en se dérobant autour et dans l'épinette. Je perds un peu qui chasse qui, mais il me semble bien que c'est le jeune qui commence à faire une parade nuptiale dans les airs. Eh oui! le mâle est quelque part et l'autre fait des grands U dans les airs avant de finalement se faire pourchasser à nouveau.

Une fois le mâle retourné sur son perchoir, j'essaie de sortir dehors pour avoir une meilleure vue mais peine perdue, lui s'en va ailleurs. J'en profite donc pour mieux me placer sur le patio, en pensant le photographier à l'abreuvoir. Voilà le mâle qui revient, se perche sur sa branche favorite. Je change donc la caméra d'angle et je commence à photographier. Clic! Clic! Clic! le mâle ne semble même pas prêter attention au déclic de la caméra mais plutôt à la horde de chardonnerets qui vient piller mes silos à chardon. Parfois, le rouge de sa gorge éclate de mille feux, parfois, la couleur s'éteint et ressemble tout simplement à de la cendre. L'oiseau va se nourrir une fois, pendant près d'une minute puis revient à son perchoir. Mais entretemps, le soleil a déjà baissé assez pour ne plus éclairer le site où se tient le colibri.

J'ai fait des photos jusqu'à 17:49 et en voici une qui le fait ressembler à un limicole avec son cou étiré:

observations 30 août 2006

Un colibri était en train de se nourrir à l'abreuvoir du patio à 7:43 quand un autre est arrivé par derrière pour l'attaquer. Je n'ai pu voir le sexe d'aucun des deux oiseaux.

À 7:45, le mâle se repose sur une des branches basses de l'épinette. Il évacue ses déjections à 7:49 et à 7:51. C'est dans cette même minute qu'il étire les ailes et va se nourrir. Il est un peu hésitant, étant très attentif à la présence de Quiscales bronzés aux mangeoires de colza et carthame. Le mâle colibri retourne ensuite se percher à 7:52 mais n'est pas resté très longtemps car il avait disparu après que j'aie fini de prendre des notes.

À 7:54, une femelle ou un jeune profite de cette absence pour venir se nourrir à l'abreuvoir, d'une manière pas très rassurée. À 7:55, le mâle est de retour à l'abreuvoir puis à son perchoir favori (je crois avoir vu une poursuite juste avant, sûrement avec l'oiseau présent à 7:54).

Devant la maison, de 7:58 à 7:59, j'observe une femelle ou un jeune en train de se baigner sur les feuilles humides de digitales et de hosta. Les ailes parfois complètement à plat sur les feuilles, et l'oiseau pas toujours en vol, parfois carrément posé sur la feuille. Il humecte ses plumes, ses ailes, les côtés de la tête puis remonte au bouleau pour se nettoyer les plumes.

---------------------------

À 17:46, pendant que j'écris ce blog, j'entends le babillage caractéristique d'un colibri qui doit être en train d'en poursuivre un autre devant la fenêtre de mon bureau. Je décide donc de jeter un oeil dehors et à 17:50, il y a un colibri (probablement un mâle) qui se présente devant la plate-bande de monardes, s'élève au-dessus du jardin, fait du surplace puis replonge vers les monardes. Il s'y nourrit un peu, change de plantes pour butiner les lobélies et file vers une destination qui pourrait être l'épinette. À 17:54, le mâle prend à partie un autre colibri, j'ai pu voir deux flèches vertes qui semblaient quasiment prises ensemble, mais le mâle est vite retourné butiner les lobélies. Il retournait vers l'épinette quand il a bifurqué vers le cabanon pour "butiner" le fil rouge suspendu au toit du cabanon et où j'accrochais un abreuvoir durant l'été.

À 17:58 et 17:59, je retrouve le mâle sur sa branche basse de l'épinette en train de lisser une région entre l'aile et le dos. Je peux voir des éclats de rouge métallique sur sa gorge de temps en temps. Une touffe de plumes blanches lui orne l'aile droite, peut-être du duvet déplacé que j'avais aussi remarqué ce matin.

---------------------------

À 19:04, une femelle se nourrit à l'abreuvoir du bouleau. Le bec de l'oiseau est complètement à l'intérieur de l'ouverture et l'oiseau puise l'eau sucrée sans broncher. Elle se pose ensuite au-dessus de l'abreuvoir et fait de l'escrime avec son perchoir. Elle change de place mais je la perds de vue.

À 19:09, je la revois sur une branche du bouleau, un peu plus haut. Elle observe avec intérêt l'abreuvoir qui bouge avec le vent. Soudain, un autre colibri qui semble être un jeune mâle se présente à l'abreuvoir. La femelle perchée regarde sans bouger l'autre qui se nourrit. C'est quand le jeune a tenté de se percher lui-même que la femelle l'a pris en chasse. Elle est ensuite revenue se nourrir puis s'est perchée à nouveau. Tout ça a eu lieu dans la même minute.

À 19:15, je m'approche de la fenêtre (je consigne les observations entre temps) et je vois la femelle qui s'approche elle aussi de la fenêtre, de plus en plus près mais en allant vers le coin le plus proche de la porte avant. Je ne la vois plus mais était-elle attirée par les toiles d'araignées? Elle va ensuite se nourrir à l'abreuvoir, en faisant souvent des surplaces. Quand elle se pose tout près, je remarque qu'elle semble préoccupée par quelque chose. Ça ne m'a pas pris beaucoup de temps pour trouver un autre colibri (femelle ou jeune) plus haute dans le bouleau, à découvert. Quand ce dernier s'est envolé vers le jardin, la femelle l'a pris en chasse.

À 19:25, un colibri vient à l'abreuvoir mais il est pris en chasse tout de suite, les deux se poursuivent vers le terrain du voisin d'en face.

observations 29 août 2006

Une femelle était cachée dans le bouleau jusqu'à ce qu'elle apparaisse pour se nourrir à 7:51. Elle va se poser sur une branche au-dessus de l'abreuvoir à 7:52 puis s'envole quelques secondes plus tard.

À 7:53, un probable jeune mâle colibri se nourrit au même abreuvoir, en faisant le tour des quatre sources d'eau sucrée. Il se pose sur une branchette juste devant la fenêtre puis quitte presque immédiatement.

---------------------------

Le mâle quant à lui est toujours perché dans l'épinette, il est 8:07. Il surveille les environs, se gratte, s'étire les ailes, se gratte encore, suit du regard les Chardonnerets jaunes qui arrivent aux silos à chardon, s'étire les ailes à nouveau. À 8:08, il vient se nourrir à l'abreuvoir: il plonge toujours le bec verticalement dans les ouvertures de l'abreuvoir et change une fois de place, ayant regardé les chardonnerets passer dans l'intervalle. À 8:09, il est de retour à l'épinette, sur une branche plus basse. Il fait plusieurs fois la grimace en sortant continuellement la langue, puis se lisse les plumes de la poitrine en s'étirant le cou au maximum.

À 8:11, ce mâle vient chasser un autre colibri qui se présentait à son abreuvoir (que j'ai manqué d'observer!) puis retourne sur un perchoir plus haut. Il me fait dos et lisse ses ailes.

À 8:13, il évacue un jet liquide puis se gratte la gorge, se lisse le ventre et le dos. Deux minutes plus tard, un jeune tente de s'approcher de l'abreuvoir mais le mâle vient prestement le chasser. Il faut dire que le jeune en question a perdu trop de temps à s'assurer si le champ était libre en faisant du surplace près de l'abreuvoir... Après la poursuite, le mâle retourne se percher au même endroit et entame une séance de surveillance amorphe.

À 8:23, le mâle disparait mais réapparait tout de suite pour se nourrir. Il retourne à nouveau sur son perchoir préféré à 8:24 et il est resté ainsi sur sa branche jusqu'à 8:34 alors que je devais quitter pour le travail.

---------------------------

À 16:32, une femelle s'est pointée au bouleau pour quelques secondes seulement.

À 16:34, deux femelles en duel se querellent autour des branches de l'épinette. Dans la minute suivante, une femelle se perche puis tente d'approcher l'abreuvoir mais la seconde qui était dissimulée fond sur la première et la pourchasse; les deux colibris disparaissent.

À 17:05, après que j'ai eu à peine le temps de changer l'eau sucrée des abreuvoirs (encore froide pcq sortie du frigo), je vois une femelle se nourrir au bouleau. Elle se pose au-dessus de l'abreuvoir puis s'envole un peu plus haut dans le feuillage. À 17:40, un jeune s'approche de cet abreuvoir mais il est "attaqué" par une guêpe qui semble vouloir s'en prendre à lui. L'oiseau esquive l'insecte à maintes reprises mais finalement parvient à se nourrir.

observations 28 août 2006

Il est tard en fin de journée, après avoir fait un peu de ménage dans mon jardin, je rentre à la maison car je ne peux plus supporter les petits maringouins qui me mangent voracement. Je me dirige dans la cuisine et tout de suite, j'aperçois un mâle adulte de Colibri à gorge rubis perché dans l'épinette du voisin. Il me fait face. Il tourne sans cesse la tête d'un côté puis de l'autre. Sa gorge parait noire. Il s'étire les ailes, déploie sa queue puis finalement à 19:23, le mâle s'envole de son perchoir où j'ai eu le temps de voir le rubis de sa gorge. J'ignore où il est allé mais une minute plus tard, à 19:24, il vient s'alimenter à l'abreuvoir du patio. Je ne lui vois que la queue pointue parce que cette dernière est refermée. Il quitte à 19:25. Mon attente de le revoir est vaine.

Je décide donc d'aller au salon pour voir s'il y a de l'activité. À 19:30 exactement, une femelle semble en train de se nourrir dans les fleurs de Veronica spicata, pleines d'épis bleus. Mais elle n'y reste pas longtemps et se dirige à l'abreuvoir suspendue au bouleau. À 19:31, elle se perche dans le feuillage du bouleau. Pendant les huit prochaines minutes, elle ira se nourrir de moucherons à travers les feuilles pour se poser plus à découvert et plus haut dans l'arbre. Séance de nettoyage: frottement du bec contre le perchoir, lissage des plumes de la poitrine et des ailes, grattage de la tête, étirement des ailes et de la queue.

À 19:39, la femelle décolle et disparait. Tout de suite après, la même femelle ou un autre individu de type femelle arrive à l'abreuvoir et se pose sur une des plus basses branches du bouleau à 19:40. L'oiseau retourne se nourrir à 19:41 puis disparait dans le courant de la même minute.

Encore un oiseau de type femelle vient se nourrir à 19:47. La lumière extérieure est très faible et je ne peux pas dire si c'est une femelle, ou un jeune mâle. Il est 19:48, l'oiseau fait un bref surplace et disparait à nouveau.

Immédiatement après, à 19:49, je vois un colibri qui semble être un mâle adulte se nourrir dans les gros épis floraux du Buddleia davidii que j'ai planté près de la rue. Dans le courant de la même minute, il aura eu le temps de se nourrir avant de fuir au passage d'un véhicule.

La pénombre ne me permettant pas d'espérer une autre observation, je clos ici mes notes.

première page du blog

Je me suis livré à mes premières observations pour mon blog sur les colibris. Avant de noter ces observations, il faut situer les événements. J'habite dans une maison style bungalow. J'ai un jardin devant la maison avec un bouleau sur le coin nord-ouest. Un abreuvoir à colibri y est suspendu. J'ai un autre abreuvoir derrière la maison; celui-ci est accroché directement sous le soffite, devant la porte-patio. Pas très loin, une épinette pousse sur le terrain du voisin. Finalement, sur le côté sud-est de la maison, j'ai une plate-bande mi-ensoleillée où poussent plusieurs fleurs que les colibris aiment dont les Monardes "Cambridge Scarlett" et les Lobélies cardinales.

Quand je réfère à l'un des arbres ou des plantes, c'est souvent parce que l'observation s'est faite en un point particulier de la maison. Si j'observe derrière la maison, je suis soit dans ma cuisine ou sur le patio, si j'observe devant, c'est à partir du salon; si j'observe sur le côté sud-ouest, je suis soit dehors ou bien je regarde à partir de la chambre qui me sert de bureau.